La frontière masculin -féminin dans une dialectique imaginée avec une pensée humaine
©Frida Kahlo
La frontière masculin -féminin dans une dialectique imaginée avec une pensée humaine qui vit dans un rapport
1.Trois idées majeures que j’ai retenu du texte « La pensée humaine vit dans un rapport »
L’essence humaine est l’ensemble des rapports sociaux.
Ce n’est pas la conscience qui détermine la vie mais la vie qui détermine la conscience
La question de l’attribution/signification sociale dans le rapport aux autres se fait au travers de l’expression par les connexions mot-image-corps
2. Après écoute de l’entretien d’Ivan Jablanka, selon vous quels éléments de l'entretien illustrent le texte ?
J’ai relevé quelques phrases de l’interview avec des correspondances dans ce qu’aborde le texte du Dr Hubert :
- « Dès lors qu’on fait socio-histoire de soi-même on s’interroge sur les structures sociales à l’oeuvre en nous »
- « Devenir garçon ou homme n’est pas physiologique , c’est un phénomène collectif et social»
- « Quelles sont les conditions historiques des structures cognitives de différentiation masculin/féminin et comment elles se perpétuent de manière trans-historique (P.Bourdieu)
Le transfert social transfère des valeurs et de normes, construit et façonne la pensée du genre sexuel.
Devenir homme n’est pas physiologique mais résulte de l’attribution sociale et de l’attribution d’une signification sociale du genre.
Ce phénomène collectif et social de la représentation des genres fabrique la pensée en partant de l’idée de ce que doit être un homme ou une femme dans une société patriarcale, séparation des rôles et conservation de l’ordre social.
Séparation très binaire n’acceptant pas les variations, un homme hypersensible est perçu comme gay alors qu’une fille qui ressemble à ou adopte des caratéristiques considérés comme typiques d'un garçon est un « garçon manqué »
Et tout écart de cette norme sociale entraine plus ou moins ségrégation, rejet, souffrance mentale.
Le « moi garçon » s’interroge sur le rapport aux autres du « nous garçons » au travers de la portée des mots, images, ressenti corporel (« je ne suis pas comme vous ! »)
Pierre Bourdieu intervient également dans l’interview pour à mettre en évidence « les conditions historiques des structures cognitives de différentiation masculin/féminin et comment elles se perpétuent de manière trans-historique » en correspondance avec le texte du Dr Hubert « Il s’agit de penser les homme réels, la vie sociale réelle, l’histoire réelle, le monde réel, la science réelle dans l’analyse du transfert social toujours en lien avec l’activité pratique »
Alain Charreyron
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