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Introduction de mon livre : Percurso para a análise prática psicossocial

Introduction de mon livre « Percurso para a análise prática psicossocial : ensaio sobre a transferênrcia social » en sa version française avec l’aimable autorisation de la maison d’édition Editora CRV au Brésil.



INTRODUCTION


« Vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre !» Cette citation célèbre du poète français Jacques Prévert qui a nourri en 1937 le film « Drôle de drame » du cinéaste Marcel Carné me paraît forte pour accompagner cette publication d’un livre qui concerne la psychanalyse sociale d’autant que le scénario du drôle de drame en question fourmille de quiproquos interprétatifs.

« Vous avez dit psychanalyse sociale ? Comme c’est bizarre !» m’a -t-il été dit lors de la création de l’association APPS - Ateliers Pratiques de Psychanalyse Sociale, en juillet 2013.

L’interprétation commune du mariage entre psychanalyse et social a été souvent assimilée au mariage de la carpe et du lapin : des espèces qui sont impossibles à mélanger ! Cela témoigne de la force de l’idéologie individualiste qui se rattache au mot « psychanalyse ».


Cela nous ouvre immédiatement dans le champ exploré par Marx de façon lumineuse : celui des contradictions de l’être social qu’est l’être humain. Les contradictions, sont au coeur de la vie sociale, source de conflits dans la pensée humaine et des actions humaines. Elles sont le véritable moteur et il convient d’abord de les analyser dans leurs conditions sociales concrètes.

Je remercie vivement Maico Fernando Costa d’avoir formulé son voeu de réunir la quasi totalité de mes articles qui ont accompagné la naissance puis la vie de ce vocable étrange de « psychanalyse sociale » . Il y a eu d’abord la formulation du voeu chez Maico et puis sa mise en forme qui témoigne de sa volonté pugnace de faire, et de faire révolution dans un domaine donné, évalué donc comme possible.

La forme est très importante pour ce qui concerne la vie humaine, la formation des rapports sociaux, et la formation du petit d’homme vers une maturité.


J’insiste sur la mise en forme de ce livre qui n’a pas tant consisté en un choix d’articles que d’organisation de ces articles dans leur déroulé. Une ligne chronologique se retrouve aisément mais l’ordre du sommaire témoigne d’autre chose : le rapport qui socie, qui associe, noue, connecte, des articles qui copulent et d’autres articles qui marquent une coupure. Voilà le jeu des contradictions à l’oeuvre, celles qui poussent d’un côté et celles qui poussent du côté contraire.


Cette mise en forme a ce voeu pédagogique de faire ressentir le jeu de ces formes valeurs qui se sont articulées, et ce terme de forme valeur apparaît de façon claire avec l’initiative Marximum au début de l’année 2017 et sa publication des « secrets de la forme-valeur ».


Là est l’essentiel de l’expérience transférentielle sociale dans l’analyse faite par Marx. Cette évolution de ma pensée s’est produite dans des poussées théoriques contraires avec une confrontation d’orientations différentes. C’est dans le Séminaire tenu dans le cadre des Etudes Doctorales de Psychanalyse à Paris 7 - Diderot « Le trajet du concept de valeur dans l’enseignement de Lacan » que ces contradictions ont explosé. Un doctorant psychanalyste participant à ce travail m’a indiqué à la fin du Séminaire à l’époque : «  vous avez éclaté Lacan ! » Il est souvent difficile de faire ressentir ce genre d’événement et cette réflexion m’a été très inspirante pour aboutir l’année suivante à la nécessité de sortir de Lacan d’un bond ! Il n’y a pas le choix, cela s’impose pour avancer réellement dans ce contexte psychanalytique lourd et chargé du lacanisme, il convient de suivre le conseil de Marx qui reprenant Hess dans « Les Derniers Philosophes » avec son « Il faut laisser la philosophie de côté » écrit dans L’Idéologie allemande, Editions sociales, p233-234(1) : « Il faut en sortir d’un bond et se mettre en homme ordinaire à l’étude de la réalité »

Il faut donc sortir d’un bond de la psychanalyse de Lacan qui n’est autre chose qu’une philosophie hégélienne de la psychanalyse et il faut se mettre à l’étude du transfert social. J’ai énoncé cela en octobre 2017 et cela fut un acte marquant un avant et un après y compris dans l’association APPS. Cela est aussi un repère pour la lecture de cet ouvrage.

Ce livre débute par une interview « Portrait terrien » qui explique en partie mon engagement vers la psychanalyse et le marxisme. Marx fut le premier à l’évidence dès l’adolescence par le truchement d’une conscience de classe. Lorsque médecin je me dirigeais vers la psychiatrie, c’est avec cette boussole que je pratiquais et me nourrissait du travail de Georges Politzer, puis du psychiatre communiste français Lucien Bonaffé qui prônait le désaliénisme. C’est après quelques années de pratique à l’hôpital psychiatrique que portant ces références fondamentales, je me suis décidé à passer par l’expérience du divan. Cela m’apparaissait comme nécessaire afin de saisir et expérimenter l’autre côté du miroir dans la relation que je vivais avec les camarades humains dans mon travail de psychiatre. J’ai donc entamer une cure qui allait durer 9 ans et c’est ainsi que j’ai vécu un temps dans le lacanisme. Outre le travail sur le divan, j’ai enseigné dans le Champ Freudien à la section clinique de Rennes puis 6 ans au Département de Psychanalyse de Paris 8. Je restais bien sûr marxiste et lecteur de Marx mais même si l’aliénation et l’exploitation sociales me paraissaient prédominantes dans la vie sociale mondiale, je ne faisais pas le lien avec le problématiques individuelles dans ma pratique. Cela était coupé dans la pratique. Les champs de la psychanalyse et du marxisme me paraissaient hétérogènes dans ma pratique. Lacan insiste sur le versant secte de la psychanalyse, une pratique de l’ordre de la secte qui a fait florès aux Etats-Unis pour cette raison. Il m’a donc fallu un certain temps pour arriver à faire connexion avec Marx et la pratique individuelle puisque le lien entre le collectif et l’individu n’était pas encore un lien pratique. Il y'a un primat de la pratique et notamment de la pratique sociale.


Dans ma pratique sociale l’évolution vers la nécessité de bâtir une psychanalyse différente s’est faite peu à peu. Cela s’est produit en 2005 lorsque le changement de discours et de pratique politique concernant la ségrégation sociale dans les banlieues parisiennes s’est concrétisé. L’arrivée de Sarkozy au ministère de l’intérieur s’est illustrée par le style de l’extrême-droite : les insultes « racaille, nettoyer au Karcher les banlieues » a fait signe de cette dégradation brutale. La menace vers la guerre civile était en germe et il m’est apparu nécessaire de m’engager à la fois en tant que marxiste et psychanalyste. Je publiais donc «  A l’origine de cette violence, le trou dans le lien social » dans le journal « L’Humanité ». J’allais poursuivre en ce sens cette expérience avec ce journal quotidien. Cela explique mon choix de mettre en contiguïté avec ce premier article, deux autres articles significatifs concernant la recension de deux ouvrages, l’un d’Eva Illouz et l’autre de Judith Butler. Pourquoi significatif ? Eva Illouz fait la critique du rôle des psychanalystes états-uniens dans la promotion du management capitaliste. Judith Butler fait la critique des psychanalystes, qu’elle qualifie ironiquement de disciples de la religion du phallus, dans leur traitement de la question du genre. Ce sont ces deux points que j‘ai mis au travail et ont fait hiatus au final dans le lacanisme qui m’aliénait. Ce hiatus s’articulait à un glissement : le changement de discours. que je mettais en pratique. Ecrire dans un journal nécessite de s’exprimer « pour tous » sans mention systématisée du couple signifiant / signifié ou de l’objet a lacanien ou autres habitudes liées au jargon psychanalytique. Qui plus est, j’intervenais comme conférencier menant des entretiens avec des metteurs en scène, devant un large public au Théâtre de la Cité Internationale à Paris. Parler psychanalyse dans le social faisait rupture, quittant la langue coupée du communautarisme.  


Une autre connexion s’est produite via la question portée par les personnes transidentitaires ou pour reprendre le langage de l’époque, « transsexuelles". Cette question avait été très prégnante dans mon cursus psychanalytique et psychiatrique. J’ai rencontré cette question dans ma pratique en 1995 et cela a fait véritable révolution dans cette pratique. Cela était tout à fait énigmatique et très questionnant au niveau éthique que d’autoriser en tant que psychiatre une transformation d’homme à femme ou l’inverse. La première personne que j’avais rencontrée en 1995, Homme vers Femme, avait un talent pédagogique hors pair pour faire saisir le pousse vers la vie, et donc l’enjeu vital, qui se manifestent dans le besoin de changer de genre dans la société et éventuellement d’attribut génital. Ce que j’ai alors appris et qui devint ma boussole dans la pratique ainsi que le point central de ma thèse théorique, consistait à entendre l’importance cruciale de la valeur de la nomination, de l’image, et du ressenti corporel pour les personnes transidentitaires. Cette personne m’a transmis que pour elle, avoir l’image et la forme d’une fille dans l’enfance précoce s’était connecté avec une sensation de corps lorsque jeune garçon, il a enfilé des bas de fille. Il ne s’agissait pas d’une excitation sexuelle mais d’un ressenti correspondant à l’essence réelle de son être. Selon ses termes « son corps qu’il avait en partie ignoré jusqu’alors prenait un véritable sens, une valeur supplémentaire de bien-être ». Son identité de genre féminin avait pris corps. Cette identité réelle faisait lien avec l’histoire de son image. Il convenait qu’elle soit reconnue par les autres, qu’elle puisse faire rapport social par le fait d’être nommée fille, sous peine de mort. Un travail conséquent de recherche scientifique, deux thèses universitaires en 2003 et 2006 faites dans le Champ Freudien (Paris VIII et Rennes II ), sur ce qui était alors appelé transsexualisme, m’ont permis de mettre en évidence une logique de fonctionnement de la valeur trans en faisant une torsion hérétique dans l’enseignement de Lacan. Je sortais ainsi de la logique qui psychiatrisait et pathologisait une problématique d’identité sociale. Cependant c’est dans la rencontre avec le Cenesex dirigé par Mariela Castro à Cuba que le retour à Marx que j’avais engagé 5 ans auparavant prenait une autre signification. Je découvrais un pays du socialisme réel où les enseignements de Marx et Lénine trouvaient des applications concrètes et cela marqua un tournant important dans la façon de prendre la dialectique concrète entre pratique et théorie. Le « 1er Colloque International "Trans-identités, Genre et Culture" à La Havane : la transsexualité n’est pas une maladie » a marqué une collaboration de travail qui allait durer 5 années pleines avec deux moments forts liés à la venue de Mariela Castro à Paris en décembre 2011 et mars 2014. Pour le colloque « Trans révolutions » de 2011 j’indiquais en introduction : « Les symptômes annonciateurs d’une crise éthique majeure de civilisation deviennent chaque jour plus présents par les effets sociaux et humains dévastateurs que provoque le développement du capitalisme au niveau mondial. (…) Lors de ce colloque il s’agira de croiser les discours des symptômes sociaux et trans-identitaires, de la culture et de la création, de faire se rencontrer des gens qui d’habitude ne se rencontrent pas afin d’obtenir un gain de savoir pour renverser les processus d’exploitation de l’homme par l’homme, d’avancer par le biais d’exemples concrets et projeter une civilisation de l’émancipation humaine. Cela dégagera deux grands axes du colloque, la révolution individuelle et la révolution collective. » Cela marquait une orientation de travail qui allait produire peu à peu la survenue du syntagme « psychanalyse sociale» et plus précisément encore l’analyse pratique du transfert social. Plus précisément encore, il s’agit de voir l’enseignement universel que porte la problématique trans tant en individuel qu’en groupe collectif. C’est également à partir de cet axe que se développera la prise en compte de la 6ème thèse de Marx adressée à Feuerbach : « Feuerbach résout l’essence religieuse en l’essence humaine. Mais l’essence humaine n’est pas une abstraction inhérente à l’individu singulier. Dans sa réalité effective, elle est l’ensemble des rapports sociaux » et le fait essentiel que les relations humaines, le transfert social, était matériel et historique.


C’est cette intersection entre transidentité et travail sur le politique avec Marx qu’est venu ce terme de transfert social qui sera exprimé pour la première fois en août 2010 avec l’article «  Déchéance de nationalité et plus de jouir » publié par Le monde.fr. La rencontre avec les camarades cubains m’a poussé vers l’orientation suivante : travailler l’apport essentiel de Marx à la psychanalyse. Il est intéressant de souligner l’importance des rencontres humaines qui autorisent et libèrent une expression et sa mise en valeur. Cela me fait digresser vers un point significatif. Lorsque j’ai commencé mes études de spécialisation en psychiatrie, j’étais avant tout orienté par l’oeuvre de Marx et l’influence des psychiatres communistes français notamment Lucien Bonaffé et Tony Lainé avait été forte dans mon appréhension de ce qui est appelé communément « folie ». Je m’intéressais à la folie et non à la psychose, terme introduit pour rationaliser l’irrationnel, à la Hegel. La rencontre avec l’expérience psychanalytique lacanienne a été au final contradictoire. Il y a eu avec l’expérience de l’association libre une expérience transférentielle inouïe d’un côté mais de l’autre côté une aliénation transférentielle totale au procédé qui a la prétention d’accéder au savoir inconscient. Lacan qui était très lucide sur les contradictions portées par la psychanalyse indiquait que cette dernière avait un fonctionnement en secte, sectaire. C’est là que résident l’enjeu et la portée de l’analyse pratique du transfert social. Dans la psychanalyse classique il y a mise en place d’un transfert aliénant dirigé vers le Un, le mono. « Y a de l’Un » ne cessait de répéter Lacan, et cette ritournelle fut reprise par son gendre Jacques-Alain Miller jusqu’à plus soif. Ce transfert vers le fétiche de l’Un et de l’unique dans la cure ne change pas du transfert politique fasciste, en faisceau vers le Un,. Cette place sectaire indique Lacan a pour conséquence un fait qui a son importance dans la politique mondiale. La psychanalyse a fait florès aux Etats-Unis du fait de ce caractère de secte et que c’est pour ce même caractère qu’il n’avait pas prospéré en Union Soviétique. La coupure faite par la psychanalyse classique entre le transfert social et le transfert psychanalytique a de graves conséquences. Il y a une différence essentielle qui est que la base pratique et théorique de la psychanalyse freudienne ou lacanienne est le transfert psychanalytique, le transfert qui se produit entre le psychanalyste et l’analysant. La psychanalyse en extension telle qu’elle est exprimée dans le texte de la « proposition du 9 octobre 1967 » chez Lacan le met bien en évidence : c’est à partir de l’expérience transférentielle psychanalytique que la vie sociale peut être interprétée. Cela est à l’opposé de la maxime énoncée par Brecht: «  C’est à partir de l’analyse de la masse que celle de l’individu peut être faite».

Il me faudra du temps pour quitter l’insidieux Lacan. Mon retour au primat de Marx s’est énoncé clairement lors de la conférence faite au congrès Marx International VI à l’Université de Nanterre. en septembre 2010. « Entre apport et aporie de la critique marxiste : retour sur la critique de Georges Politzer faite à la psychanalyse. Perspectives actuelles. » Il en suivra un séminaire hebdomadaire tenu à la fondation «Elan Retrouvé», en 2012: «  Ce que Marx apporte à la psychanalyse ». Et les lacaniens qui le suivaient m’ont alors dit «  Tu n’es plus lacanien !». De grandes étapes suivront avec la création du webmagazine Marximum : « Vous avez dit Maximum ? Marx était un poète et son oeuvre peut être qualifiée d’artistique, tel est l’énoncé qui m’oriente dans ce désir de Marximum. » Cela rentrera en écho avec le propos de Lacan « Marx était un poète qui a réussi à créer un mouvement politique. Cela nourrira quelques écrits politiques sur Nuit Debout. Malgré tout une base lacanienne résistait plus ou moins à mon insu et il faudra le travail pratique rigoureux de l’  « Idéologie allemande » sur les propos de Marx critiquant «  l’ultime tentative pour continuer d’exploiter jusqu’à plus soif la critique exténuée de la religion considérée comme sphère à part, pour camper immobile à l’intérieur des présupposés de la théorie allemande tout en se donnant l’air d’en sortir (…) (2) et c’est à cet endroit où dans la suite du texte de Marx est énoncé, je l’ai déjà indiqué dans cette introduction : « Il faut laisser la philosophie de côté, il faut en sortir d’un bond et se mettre en homme ordinaire à l’étude de la réalité » (3). Cela est très clair pour la psychanalyse sociale : il faut laisser la philosophie lacanienne de côté, il faut en sortir d’un bond et se mettre en homme ordinaire à l’étude du transfert social qui est la réalité. Il faudra plusieurs tentatives pour en sortir et il faudra attendre la conférence faite à Moscou à l’Université Lomonosov en mai 2017 pour le concrétiser en théorie et en pratique : «  Ce que le ‘’Capital’’ apporte à la psychanalyse sociale ». ll s’agit alors de considérer le transfert de valeurs comme un transfert de valeurs matérielles et historiques immergées et circulant dans les rapports sociaux qui les produisent et faire l’analyse pratique de ce transfert dont nous sommes à la fois agents, effets et produits.


C’est dans cette succession d’articles que se nouent et se dénouent des contradictions théoriques tant quant à l’apport sur le transfert dans la pratique singulière que dans des considérations théoriques étendues aux pratiques artistiques et politiques. Une autre étape pour les saisir se situe dan la succession d’articles sur la « critique de la psychanalyse classique » ainsi que dans le texte « La pensée humaine vit dans un rapport social ».


Je conseille pour travailler ces contradictions pratiques effectives de suivre la recommandation de Lénine qui privilégiait « la vivante contradiction de la réalité vivante », celle « qui éduque les masses plus que tout et mieux que tout », au dépens des oppositions doctrinales, mortes dans la pensée (4). C’est à partir de cette logique des contradictions, qui d’un point de vue du transfert social, ont une forme de poussées de valeurs concrètes qu’un nouveau bond théorique va se produire en 2021. Cela sera évoqué de façon précise dans la postface. Inutile de se précipiter vers cette dernière pour connaitre la fin. Le temps du travail théorique a une histoire, et c’est dans le procès de cette histoire que se trouvent les points de vérité qui amènent à des transformations. « Hic Rodhus, Hic saltus » écrivait Marx, ou bien encore « le mort saisit le vif »


Hervé Hubert



L’Idéologie allemande, Editions sociales, p233-234

(2) L’Idéologie allemande, Editions sociales, p233-234

(3) idem

(4) voir « Invitation à la philosophie marxiste » Jean-Paul Jouary, Arnaud Spire, Editions sociales, Paris, 1983 p. 120


« Percurso para a análise prática psicossocial : ensaio sobre a transferênrcia social » livre édité en portugais par

EDITORA CRV 2022 ISBN 978-65-251-23 84-6

Le titre peut être traduit par « Parcours pour une analyse pratique psycho-sociale : essai sur le transfert social »



Illustration : Kasimir Malevitch

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